Pourquoi faire ce cycle supérieur des relaxations dynamiques 5 à 12 ?

Le Dr Patrick-André Chéné vous répond.

Cette question revient souvent de la part de sophrologues installés ou venant de finir leur formation. Pour y répondre, je dirai tout d’abord qu’il s’agit de donner de nouveaux outils, des outils complémentaires permettant d’approfondir l’exercice de sophrologue et d’augmenter encore son efficacité dans la pratique du métier.

De quoi s’agit-il ?

Si nous reprenons au début, la RD 1 est la vivance du corps avec des mouvements, des postures et des respirations pour rentrer dans la présence du corps et le vivre. En RD 2, la vivance de l’esprit se réalise par l’entraînement au regard sur soi-même, par sa propre contemplation, le centrage sur les cinq sens, la captations des pensées, la vivance des phénomènes de l’esprit. La RD 3 nous invite à une rencontre, celle de notre corps et de notre esprit vécus dans les 2 degrés précédents ; plus qu’une rencontre c’est ici la découverte d’une unité. Elle même s’inscrit dans l’espace tridimensionnel du passé, du présent et du futur. Cette réunification de l’être est profondément thérapeutique quand tant de souffrances proviennent de cette dissociation du corps et de l’esprit. Dans la rencontre du corps et de l’esprit de la RD 3 se concrétise également un sentiment de présence renforcé par une nouvelle posture et la perception accrue de sensations corporelles fondamentales. Enfin, une première marche vient nous propulser dans la dynamique de l’existentiel. Munis de tous ces acquis, la RD 4, nous propose d’exister, de rendre notre vie créative en étant tout à la fois à l’écoute de nos capacités et compétences de nos propres valeurs. C’est une véritable libération qui s’opère, celle d’être enfin davantage soi-même aussi bien dans ses choix existentiels, que dans son regard aux autres et la vivance de son quotidien.

 

On pourrait penser que tout est fini, néanmoins les autres degrés, bien loin d’être mineurs, viennent compléter cette démarche fondamentale des quatre premiers degrés, avec de nouveaux outils la renforçant :

  • Au travers des RD 5 & 6 il est procédé à un entraînement portant d’une part sur la vivance de deux grandes structures de notre être (conscience et spiritualité), et d’autre part sur les sons, les vibrations et l’énergie.
  • Les RD 7 & 8 approfondissent la vivance de deux autres grandes structures de notre être que sont la biologie et la psyché. Mais aussi, elles nous plongent dans le monde de nos origines, avec la phylogénèse et l’ontogénèse.
  • La RD 9 ouvre son ennéagramme sur la liberté, non seulement celle des 9 muses, mais cette liberté intérieure et cette liberté d’être, et surtout d’être avec celui que nous sommes vraiment ; bien au-delà des petites libertés recroquevillées du monde du paraître.
  • Les RD 10 & 11 développent notre capacité de vivre notre intuition du temps au travers de la tridimensionnalité des objets et des êtres. C’est tout notre regard au monde qui est interpellé, tout ne se résume pas à l’instant présent, mais tout vient d’hier et va vers demain. Saisir en permanence dans chaque chose et chaque être cet itinéraire qui nous accompagne donne sens et liens, paradoxe de la permanence dans l’impermanence.
  • Enfin la RD 12, cette marche de la nouvelle quotidienneté, nous accompagne chaque jour, dans la dignité renforcée de notre être. Il s’agit maintenant d’assumer notre métamorphose et de sortir du cocon et de la gangue qui nous tenait à chaque instant de notre vie. La sophrologie est l’école du bonheur de vivre, ce bonheur ne dépend que de nous.
  • Après avoir découvert la vivance tissulaire dans les quatre premiers degrés au long de ce cycle supérieur seront également approfondies les vivances cellulaires et moléculaires. Découvrir qu’avec la force de sa conscience on peut pénétrer dans l’intimité de sa biologie pour y travailler positivement, se reconstruire, à l’inverse des messages négatifs que nous envoyons à nos tissus et cellules avec le stress et la mauvaise hygiène de vie.

Ce cycle donne donc plus de sureté dans l’exercice du métier de sophrologue et apporte des outils complémentaires pour aider les sophronisants (voire le sophrologue).

Voilà en quelques mots résumés les apports fondamentaux que ce cycle vous offre. Je peux simplement vous écrire que j’y crois avec l’équipe des Académies que nous avons constituée, nous vous attendons avec tout notre désir de transmettre.

Belles vivances à tous.

Patrick-André Chéné

 

 

Une autre question vient de m’être posée

Pourquoi faire ce cycle supérieur avec les Académies de Sophrologie ?

 

La diversité et l’ancienneté des 6 directeurs d’école faisant les cours, connaissant particulièrement bien le sujet et le pratiquant.

Tous ont été nommés « sophrologues caycédiens » par Caycedo lui-même et ont suivi la formation avec lui, ont suivi son évolution , son adaptation de la méthode jusqu’en 2007 date de son retrait. Ce qui est un gage de qualité et d’authenticité.

Depuis ces directeurs formateurs ont évolué développant l’enseignement d’un métier de sophrologue ; d’une part ils ont adapté la méthode aux différents champs d’application complétant ainsi le travail d’origine de Caycedo, qui d’ailleurs disait sans cesse « diffusez, adaptez ma méthode » ; d’autre part, ils sont en relation avec les différents groupes de la sophrologie française.

Ainsi ils accueillent tous les sophrologues dans l’esprit d’une sophrologie plurielle, ouverte comme doit être la conscience du sophrologue.